✧ Inscription : 20/07/2019 ✧ Orbes : 759 ✧ Opales : 1618✧ Faceclaim : rosie huntington-whiteley. ✧ Crédits : SWEET DISASTER (avatar) ASTRA (sign) tumblr (gif)✧ Peuple : Nymphe ✧ Profession : (rentière) héritière du duché du sud, elle n'aura jamais à se salir les mains. (mécène) pour les artistes qui le méritent. (botaniste) sa véritable passion. possède un des plus beaux jardins de la capitale avec une collection rare et jalousement gardée. ✧ Idéologie : (pro-couronne) c'est grâce à cette dernière qu'elle peut vivre sa vie convenablement. s'il devait y avoir une révolte, elle aurait la tête coupée, alors autant soutenir le bon camp.
Elle lui a sauvé la vie. Et pour ça, tu lui en seras éternellement reconnaissante. Après que Calythylia ait stabilisé son état en lui administrant l’antidote au poison qui avait pénétré ses chairs et en recousant la plaie béante de son flan, Athimbod avait pu être transporté. La garde n’avait pas mis longtemps à arriver, sécurisant le périmètre autour de la maison tandis que la guérisseuse continuait son travail. Des soldats avaient fouillé les corps des malfrats, cherchant à savoir si toute cette histoire avait été orchestrée par plus grands, ou si c’était dû à un pur hasard. Tu savais que c’était qu’une coïncidence. Qu’ils n’avaient pu t’atteindre que parce que tu avais fait l’erreur de te mettre en danger. De fondre dans la foule sans protection, courant après ton garde du corps qui venait de démissionner. Hors on retrouva sur un des corps une lettre. Une sorte de contrat. Ta tête avait été mise à prix. Une révélation qui te glaça le sang. Ce n’était donc pas un si gros hasard que ça. Ils devaient te surveiller depuis plusieurs jours, attendant le bon moment pour attaquer… C’était à n’y rien comprendre.
L’information avait rapidement circulé. Elle devait être dans la bouche de tous les nobles avant même que vous n’arriviez devant le portail de la demeure An’Melhor car beaucoup attendaient derrière les grilles. Rideaux tirés, tu avais veillé à ce que personne ne voit ton garde du corps dans cet état et l’avais installé dans sa chambre à l’abri des regards indiscrets. De là des elfes de jour avaient pris le relai de Calythylia, usant de leur magie durant plusieurs heures pour consolider les plaies. Si, après une journée entière de travail, l’état d’Athimbod ne préoccupait plus personne, il restait un sujet délicat que tu refusais d’aborder encore pour le moment. Il saura le temps voulu. Athimbod fut plongé durant plusieurs jours dans le coma, les drogues le maintenant endormi le temps qu’il reprenne des forces et qu’il récupère après tout le sang qu’il avait perdu et le poison qui l’avaient affaibli.
Tu l’avais veillé, nuit et jour, laissant grand ouvert les portes séparant initialement vos deux chambres pour annexer la sienne. T’avais fait installer un fauteuil à son chevet, pouvant ainsi te reposer tout en gardant un œil sur lui. Au commun des mortels tu avais prétexté que c’était pour te racheter. Que tu te devais de veiller sur lui autant qu’il avait veillé sur toi. Ce qui était la vérité, c’est vrai. Tu culpabilisais beaucoup de l’avoir sciemment mis en danger et de l’avoir obligé à s'exposer, voire à risquer sa vie, pour sauver la tienne. Tu te sentais redevable, et rester auprès de lui était la moindre des choses. Mais y’avait pas que ça, et ça tu le savais très bien. Le perdre t’avait fait ouvert les yeux sur la puissance de tes sentiments et sur le fait que tu ne supporterais pas de le perdre. Il avait failli mourir ce jour-là, et même s’il ne risquait plus rien, il garderait quand même des séquelles de ce cauchemar. Et pour ça, ta culpabilité était grande.
C’est l’estomac noué que tu l’observes se reposer, tes doigts mêlés aux siens lorsque vous n’êtes que tous les deux. Tu as congédié tous les domestiques et elfes de jour, leurs présences n’étant plus nécessaires. Athimbod va bien, il lui faut juste encore un peu de temps pour que son corps finisse de se remettre et qu’il se décide à se réveiller. Et quand ça sera le cas, et bien tu te dois d’être là. Au plus près de lui. Qu’il soit la première personne qu’il voit à son réveil. Qu’il sache que t’étais là pour veiller sur lui, pour prendre soin de lui. T’appréhendes, le moment où il ouvrira ses yeux, autant que tu l’attends avec impatience.
T’as fini par t’endormir, assise dans ton fauteuil mais avec la tête posée près de sa main. Sentir la chaleur de cette dernière te rassure, tout comme entendre sa respiration régulière. Il s’agite, et c’est sans doute ça, au final, qui te tires de ton sommeil. Tu fais peine à voir, avec ta coiffure hirsute et tes cernes qui font dix mètres de long. Mais c’est pas le plus important, n’est-ce pas ? Machinalement, tu te redresses et t’étires, portant un regard ensommeillé vers Athimbod. Qui a ouvert les yeux et qui te regarde. « Hé, que tu souffles, un petit sourire éclairant ton visage. Il s’agite, semble vouloir se redresser mais grimace. Du calme, tu es en sécurité. Tu es dans ta chambre. Il regarde autour de lui, constate que tu dis la vérité et se radoucit. Tu gardes sa main dans les tiennes, la caressant doucement pour le rassurer. T’as dormi pendant plusieurs jours. Comment tu te sens ? » T’espères qu’il n’ait plus mal. Qu’il soit remis sur pied. Et fin prêt à entendre ce que t’as à lui annoncer.
Dernière édition par Myria An'Melhor le 22/08/19, 12:05 am, édité 1 fois
Athimbod Nimrithel
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✧ Inscription : 27/07/2019 ✧ Orbes : 229 ✧ Opales : 697✧ Faceclaim : Scott Eastwood ✧ Crédits : NOZ✧ Peuple : Sirène ✧ Profession : Greyhand, agent de l'Œil d'Opale, garde du corps de Myria An'Melhor ✧ Idéologie : Pro Couronne ✧ Guilde : Greyhand et Œil d'Opale
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Ça te fait du bien, de voir qu’il est réveillé. Tout de suite y’a un poids qui s’enlève de tes épaules. Mais y’a toujours cette boule au creux de ton ventre qui persiste. Suivie de près par un frisson qui t’hérisse l’échine. T’es contente qu’il ait ouvert les yeux, vraiment. Mais d’un autre côté, t’es pas prête pour la suite. Pour ce que t’as à lui annoncer. Alors non, malgré le fait que tu lui souris et que tu sois soulagée, t’en gardes pas moins des traces d’anxiété. Et s’il s’énervait ? Et s’il te rejetait ? Après tout, ça serait normal qu’il t’en veuille. Qu’il t’envoie son oreiller, si ce n’est sa main, en pleine figure et qu’il te balance tes quatre vérités en face. C’est de ta faute, toute cette histoire. Ta faute, ta responsabilité. Et tu vas devoir vivre avec pour le restant de tes jours. Tout comme lui avec les conséquences.
Y’a un petit rire, tout de même, qui s’échappe d’entre tes lèvres quand il te répond qu’il a l’impression de se croire dans l’au-delà. Mine de rien ça a le don de te détendre légèrement et de te sentir un peu plus sereine. « Assez impersonnel, comme sanctuaire pour l’éternité, je suis d’accord. Petit haussement d’épaules tandis que, taquine, tu rentres dans son jeu. Si c’était vraiment l’au-delà, j’pense que tu te serais réveillé les pieds dans le sable avec une bouteille de rhum dans les mains. Et moi loin de toi. Clin d’œil malicieux. Combien de fois est-ce qu’il t’a dit que vivre loin de toi serait la meilleure chose qui pourrait lui arriver quand vous vous disputiez ? Histoire que t’ais une vision vraiment paradisiaque. » Tu sais pas trop si c’est comme ça qu’il définirait le paradis. Probablement que tu te trompes, d’ailleurs, Athimbod n’ayant jamais révélé les endroits où il se sentait bien. Ne parlant pas vraiment de lui, en même temps, difficile de l’appréhender.
Il va bien, et ça te réchauffe le cœur autant que ça l’apaise. Sa deuxième réflexion te fait serrer tes mains plus fort contre la sienne. Alors comme ça, il a du mal à y croire ? C’est comme lors de cette fameuse nuit. « Tu vois une Duchesse ? Où ça ? Tu arques un sourcil, regardant à droite et à gauche. Tu ne veux pas être cette Duchesse là aujourd’hui. Ni aujourd’hui ni jamais. Pas avec lui en tout cas. Tu m’as fait une belle frayeur, l’autre jour. Ton ton qui redevient sérieux. J’ai bien failli te perdre et je- Ta voix qui se brise tandis que tu sens les larmes monter. Ton regard qui se déporte de celui d’Athimbod pour fixer vos mains jointes. Tu la lui attrapes, la soulèves légèrement pour la porter contre ton cœur, puis la reposes doucement. Je veux plus jamais avoir à revivre ça. » C’était le pire jour de ta vie, et de loin. Jamais tu ne t’en étais fait pour quelqu’un d’autre que toi, et ça t’a fait tout drôle.
Une larme qui coule le long de ta joue, qui tu essuies rapidement d’un revers de la main avant de la reposer contre celle d’Athimbod. « Enfin bref. Tu prends une grande inspiration, fixant le plafond pour essayer de retenir ses sœurs de dévaler. Tu mets plusieurs secondes à reprendre contenance, et quand tu le fais, c’est toujours avec un regard larmoyant, mais contenu. La lame qui t’a lacéré était empoisonnée, c’est pour ça que tu dois garder un souvenir flou de ce qu’il s’est passé. Ce n’était pas un hasard si ces hommes s’en sont pris à moi, quand les gardes ont fouillé les corps ils ont trouvé un contrat. Il y avait une prime pour quiconque tuait la Princesse An’Melhor. Ils devaient nous suivre depuis un petit moment et ils avaient tout prévu. Le poison, le chien... Ils savaient qu’Athimbod était un Greyhand et qu’il serait difficile de le mettre hors d’état de nuire. Mais ils t’ont sous-estimé, fort heureusement... Et ça leur a coûté très cher. Ils ont osé touché à un de mes cheveux, et ils n’auraient pas dû, que tu conclues avec un rire léger pour tenter de détendre l’atmosphère et finir sur une note un tant soit peu positive. »
Tu laisses s’écouler quelques secondes, le temps qu’il assimile tout ce que tu es en train de lui dire. Tu préfères ne pas rentrer dans les détails, car peut-être le souvenir de cette journée est encore trop fraiche et douloureuse dans sa mémoire. Il a failli mourir, et lui rappeler sans cesse n’est probablement pas la meilleure chose à faire. N’étant pas vraiment prête à parler du sujet qui fâche et qui te fait si peur, tu préfères par enquiller sur un sujet bien plus favorable. « Ma mère compte te l’annoncer lors d’une fête qu’elle organisera à ton honneur quand tu iras mieux, mais je préfère que tu l’apprennes de ma bouche. Tu laisses planer un suspens, avant d’ajouter. Ce n’est pas encore officiel, mais je sais de source sûre que tu vas être promu Chevalier. Tu sondes sa réaction, espérant qu’il en soit honoré et tout aussi ravi que toi. Chevalier Nimrithel, ça sonne bien, tu trouves pas ? Tu hausses un sourcil, curieuse de connaitre son avis sur le sujet. Bon, par contre, quand le moment sera venu il faudra mimer la surprise. Je compte sur toi. » C’est un grand honneur d’être nommé Chevalier, mais il le mérite amplement, pas vrai ? Après tout, il a sauvé la vie de la seule héritière du Duché du Sud, et c’est pas rien aux yeux des An’Melhor. Alors oui, ils ont bien des défauts, mais ils savent être reconnaissant envers ceux qui leur sont loyaux, ça c’est indéniable.
Athimbod Nimrithel
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✧ Inscription : 27/07/2019 ✧ Orbes : 229 ✧ Opales : 697✧ Faceclaim : Scott Eastwood ✧ Crédits : NOZ✧ Peuple : Sirène ✧ Profession : Greyhand, agent de l'Œil d'Opale, garde du corps de Myria An'Melhor ✧ Idéologie : Pro Couronne ✧ Guilde : Greyhand et Œil d'Opale
✧ Inscription : 20/07/2019 ✧ Orbes : 759 ✧ Opales : 1618✧ Faceclaim : rosie huntington-whiteley. ✧ Crédits : SWEET DISASTER (avatar) ASTRA (sign) tumblr (gif)✧ Peuple : Nymphe ✧ Profession : (rentière) héritière du duché du sud, elle n'aura jamais à se salir les mains. (mécène) pour les artistes qui le méritent. (botaniste) sa véritable passion. possède un des plus beaux jardins de la capitale avec une collection rare et jalousement gardée. ✧ Idéologie : (pro-couronne) c'est grâce à cette dernière qu'elle peut vivre sa vie convenablement. s'il devait y avoir une révolte, elle aurait la tête coupée, alors autant soutenir le bon camp.
Tout est rentré dans l’ordre. Si seulement c’était possible. Seulement envisageable. Oui, vous êtes sains et saufs. Mais pas entier pour autant. Enfin, pas pour lui. Y’a ton regard qui se braque dans sa direction devant ses paroles. Ta bouche qui s’ouvre comme pour essayer de le contredire. Et puis y’a la peur, encore et toujours, qui refait surface et qui te bloque. Tu restes là, à l’observer. À hésiter. Pendant trop longtemps. Non, ce n’est pas le bon moment. Mais est-ce qu’il y en aura seulement un ? Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, l’inévitable arrivera, tôt ou tard. Et si ce ne sont pas par le biais de tes mots, alors ça sera de par ses gestes. Peut-être s’en est-il déjà rendu compte, d’ailleurs ? Non, pas encore. T’aimerais que jamais ça ne soit le cas. Mais tu ne peux pas te résoudre à faire l’autruche éternellement. Dans tous les cas, tu optes encore une fois pour la lâcheté et pour le silence, refermant cette bouche qui voulait trop en dire. Plus tard, que tu te promets.
Sa main qui vient caresser ta joue tout comme son pouce qui caresse lentement ta peau. Avec tendresse tu noues ton regard dans le sien, penchant ton visage pour mieux profiter de sa caresse. Tu fermes durant un instant les yeux, ton cœur se gonflant dans ta poitrine. Tout ça pour ça. Pour qu’après toutes ces années de silence, et plus récemment ces mois de souffrance, vous finissiez par vous avouer ce que vraiment vous ressentez l’un pour l’autre. Mieux vaut tard que jamais. Et vous êtes passés plus près du jamais que tu l’aurais voulu. Tu profites de l’instant, souhaitant que cet instant s’étire pour durer une éternité. Que jamais vous n’ayez à quitter cette bulle qui vous entoure et vous protège. Que ces histoires d’épaule ou encore de mariage avec Nikolaï soient loin derrière vous. Que vous puissiez vivre votre amour en paix, sans avoir à vous soucier des regards des autres. Que tu ne sois plus cette Duchesse du Sud, mais juste cette gamine qui s’est éprise de cet homme qui lui a sauvé la vie. Si seulement ça pouvait être aussi simple, aussi facile.
L’amertume qui se sent dans sa voix quand il évoque la mort des deux assaillants te laisse un frémissement, bien vite dissipé par l’annonce que tu viens de lui faire. Il ne faut plus penser au passé, mais plutôt se tourner vers l’avenir. Vers les bonnes choses qui l’attendent, sa nomination en tant que Chevalier étant en tête de liste. Tu connais assez bien Athimbod pour savoir qu’il a toujours été ambitieux, et que ce titre serait un honneur pour lui. Son rêve d’intégrer la garde royale n’en serait plus proche, à présent. Et puis cela lui donnerait un nom, un statut. Une réputation. Il ne serait plus le simple garde du corps de Myria An’Melhor. Il serait quelqu’un. Et ce sans avoir à épouser une noble. Il l’a amplement gagné, cette récompense. À la sueur de son front et à son courage. Parce qu’il n’a pas baissé le regard, quand le danger s’est présenté. Bien au contraire. Il l’a affronté la tête haute et le dos droit, quitte à embrasser la Mort au passage. Être prêt à se sacrifier pour sauver une vie, si ça c’est pas l’acte le plus héroïque qu’il soit…
Il rit. D’un rire surpris, sincère. Y’a les larmes qui lui montent aux yeux et qui se joignent aux tiennes. Forcément, qu’il est content. Qu’il est honoré. Tu sursautes légèrement quand il vient plaquer ses mains contre son flanc. Tu comprends que rire est douloureux, mais il ne s’arrête pas pour autant. Alors y’a ton rire qui se joint au sien. Pur et innocent. Réellement ravi pour lui. Il finit par se calmer et par nouer de nouveau ses doigts entre les tiens, retrouvant son sérieux. Alors comme ça, il ne s’y attendait vraiment pas ? Tu lèves légèrement les yeux vers le ciel, étonnée qu’il puisse penser ça. Ce n’est pas tous les jours, qu’on se retrouve à devoir sauver une Duchesse. Alors il ne faut pas qu’il s’en retrouve surpris, bien au contraire. Parce qu’il le mérite amplement. Il t’avoue ensuite que ce titre n’est pas nécessaire. Qu’il n’a fait que son boulot. Si aux yeux du reste du monde c’est en effet l’image que ça donne, lui et toi savez qu’au fond il n’en est rien. Que son sacrifice n’était pas qu’à cause de son travail. Tu souris doucement quand il ajoute qu’il ne pouvait pas te perdre. « Et grâce à toi, je suis toujours là, que tu lui réponds avec tendresse, une de tes mains quittant la sienne pour venir hérisser ses cheveux puis descendant le long de sa joue. Je t’en serai toujours reconnaissante pour ça, tout comme ma famille. Ton sourire qui s’agrandit tandis que tu te lèves légèrement pour venir te pencher au-dessus de lui et pour déposer un baiser sur sa joue. Tu mérites amplement ce titre alors ne te sous-estime pas. Tu seras le premier Chevalier Sirène, ton père sera fier de toi. Tout comme moi, que tu conclues, comme pour lui faire comprendre qu’il ne peut décidément pas refuser un tel privilège. »
Et puis il y a le déclic. L’idée qui s’impose dans ton esprit. Tu ne peux plus continuer à faire comme si de rien était. À lui cacher cette vérité que t’aimerais pourtant taire encore un peu. Ton regard qui se durcit alors qu’un silence plane. « Il faut que je te dise quelque chose. Tout comme ton timbre de voix qui devient plus grave. T’as la gorge nouée et tu ne sais toujours pas comment lui annoncer la chose. Parce qu’il n’y a aucune bonne manière de le faire. Ton bras… Tu le pointes du regard, inerte de l’autre côté du lit. Quand tu as arrêté le coup de hache avec ton armure, la violence du choc n’a néanmoins pas pu empêcher ton os de se briser en nombreux éclats, sectionnant un nerf au passage. Les elfes de jour ont essayé de tout réparer, en vain. Il est paralysé. Je suis tellement désolée… » Ils ont drainé toute leur énergie magique en essayant, encore et encore. Mais peut-être qu’Athimbod pourra faire quelque chose ? Même si tu en doutes, t’as encore l’espoir futile que ça marche.
Athimbod Nimrithel
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✧ Inscription : 20/07/2019 ✧ Orbes : 759 ✧ Opales : 1618✧ Faceclaim : rosie huntington-whiteley. ✧ Crédits : SWEET DISASTER (avatar) ASTRA (sign) tumblr (gif)✧ Peuple : Nymphe ✧ Profession : (rentière) héritière du duché du sud, elle n'aura jamais à se salir les mains. (mécène) pour les artistes qui le méritent. (botaniste) sa véritable passion. possède un des plus beaux jardins de la capitale avec une collection rare et jalousement gardée. ✧ Idéologie : (pro-couronne) c'est grâce à cette dernière qu'elle peut vivre sa vie convenablement. s'il devait y avoir une révolte, elle aurait la tête coupée, alors autant soutenir le bon camp.
Lorsqu’il te dit qu’il ne peut pas accepter, tu le regardes avec des yeux ronds. « Et pourquoi pas ? que tu lui demandes, un large sourire sur le bord des lèvres. » Il se doit d’accepter. N’a presque pas le choix. Car qui refuserait, si ce n’est un fou ? Qui plus est, c’est et ça a toujours été l’objectif d’Athimbod, non ? Donc non, tu ne comprends pas qu’il puisse ne pas le vouloir. Après tout, ce titre lui est offert sur un plateau d’argent, donc pourquoi rechigner ? Est-ce que c’est parce qu’il ne s’en sent pas digne ? Parce qu’il pense que les cartes étaient biaisées de par les sentiments qu’il ressent à ton égard ? Quand bien même ça ait joué, t’es persuadée que si la situation avait été la même quelques années plus tôt, bien avant que les sentiments ne naissent entre vous, Athimbod aurait agi de la même manière. Parce que n’est-ce pas ce qu’il t’avait promis, lors de votre première rencontre ? Que quoi qu’il se passe, quoi qu’il arrive, personne ne toucherait à un seul de tes cheveux ? Quand bien même, à cette époque, il semblait plus te détestait qu’autre chose ? Non, clairement, Athimbod ne peut pas se permettre de refuser. Tu ne le lui permettras pas.
Et puis il y a l’aveu qui sort de ta bouche. Le sujet que tu redoutais tant que tu mets enfin sur le tapis. T’as attendu le plus longtemps possible, et à présent t’as pressenti que tu n’avais plus vraiment le choix. Que repousser le sujet plus longtemps ne rimerait à rien car quoi qu’il arrive, il serait amené à le découvrir. Lui mentir encore un peu ne servirait pas qu’à le protéger, il servirait surtout à te protéger toi. Car t’as peur de sa réaction. De son regard accusateur et de ce qu’il pourrait te dire. Après tout, c’est de ta faute, et quoi qu’il dise depuis le début pour essayer de te rassurer, ça ne marche pas vraiment. Y’a toujours toute cette culpabilité en toi, toute cette souffrance de l’avoir ainsi amoché. D’avoir failli le perdre et qu’en contrepartie de son sacrifice il se retrouve brisé. Car même s’il est nommé Chevalier, sa carrière en prendra forcément un coup. Parce que qui veut d’un soldat atrophié ? D’un handicapé ? T’as des solutions, bien évidemment, et jamais, Ô grand jamais, tu ne le verras comme un fardeau. Mais et si c’était ce qu’il pensait, lui ? Qu’est-ce que tu pourras dire face à ça ?
Tu peux pas supporter le regard que tu pressens accusateur. Tu rentres ta tête dans tes épaules, pinçant les lèvres et serrant les dents en attendant que la sentence tombe. Tu redoutes ce moment depuis que Calythylia t’a informée des conséquences du coup de hache et depuis que t’es au courant que les elfes de jour ne pourront rien faire face à ce traumatisme. T’as veillé sur lui, nuit et jour, avec cette boule au ventre, allant même jusqu’à faire des cauchemars de ce moment. Il prononce ton nom, t’appelle. Sur un ton doux, tendre. Et ça te désarçonne. Parce que tu n’imaginais qu’il puisse bien le prendre. Ou en tout cas qu’il ne te crie pas dessus. Il attire ta main pour la couvrir d’un baiser, ce qui a le don de faire fondre en larmes, encore. Tu ne pensais pas qu’il puisse réagir comme ça, et c’est très noble de sa part. Ton amour pour lui ne fait que s’amplifier à mesure que tu sens un poids quitter tes épaules. Ta main qui vient caresser sa chemise, à l’endroit où se trouve une de ces runes. Eirr. Il t’avoue qu’il savait. Que si c’était à refaire, il le referait. Que c’était la seule chose à faire pour te revoir. « Oh Athimbod… que tu souffles dans un murmure tendre, les yeux toujours autant amplis de larmes. » T’es soulagée qu’il pense comme ça, tout comme tu te sens honorée d’être à ce point importante pour lui. De nouveau tu te lèves de ton siège pour te pencher au-dessus de lui et pour l’embrasser d’un baiser qui se veut passionné et ampli d’un amour sincère. Il s’est sacrifié pour toi, a perdu un bras au passage, et tout ce qu’il trouve à te dire, ce ne sont pas des paroles amplis de colère mais plutôt un discours couvert de tendresse. Ses lèvres ont un goût salé, à croire que c’est habituel pour vous. « Je regrette ce que je t’ai dit l’autre jour, je ne le pensais pas. J’étais jalouse de te voir avec Alice, et tellement en colère… Un sourire triste qui se dessine sur ton visage, clairement tu n’es pas fière de cette période. Je ne veux pas que tu t’en ailles. Je te veux à mes côtés, pour toujours et à jamais. Je suis désolée d’avoir fui l’année dernière, durant cette fameuse nuit… Seulement tu as réveillé en moi des sentiments que je m’étais toujours interdit de ressentir et ça m’a fait peur. Peur parce qu’ils pourraient vous nuire à tous les deux et entraîner votre perte. Mais je ne veux plus fuir, à présent. Ton regard qui s’embrase d’une détermination nouvelle. Je t’aime et je ne veux pas te perdre, que tu conclues, le cœur au bord des lèvres. »
Athimbod Nimrithel
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Le cœur qui implose dans ta poitrine tandis qu’Athimbod t’avoue qu’il n’ira nulle part sans toi. Le soulagement qui se peint sur ton visage alors qu’il effleure avec son pouce tes lèvres, tout comme ton corps qui s’embrase de cette proximité retrouvée. Tellement espérée et pourtant toujours hors de portée. Jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à ce que tu oses enfin dire la vérité. La simple et tendre vérité. Que tu mettes des mots sur tes sentiments, sur tes sensations. Que ton cœur ne bat que pour lui. Depuis longtemps déjà, et à jamais. Il aura fallu qu’il passe à deux doigts du trépas pour que tu t’en rendes compte. Pour qu’enfin tu trouves la force d’ouvrir les yeux et d’accepter cette évidence qui dure depuis un an déjà. Tu ne le regrettes pas, loin de là. Culpabilises, surement un peu, qu’Athimbod ait eu à payer un aussi fort tribut dans cette histoire. Mais il semble, au final, aussi soulagé que toi. Aussi libéré. De ce poids qu’infligent les non-dits.
Le baiser se veut enflammé. Décuplé par des désirs accumulés avec les années. Il est ardent, brûle vos lèvres et consume vos palpitants qui battent à toute allure dans vos poitrines. La douleur d’Athimbod qui se tait, le temps d’un instant, tandis qu’il se redresse pour mieux t’approcher. Pour mieux te toucher. Sa main qui se glisse dans tes cheveux et qui t’attire toujours plus contre lui. Y’a plus cette hésitation. Cette peur de franchir une ligne que vous pourriez ensuite regretter. Le non-retour il est déjà là, derrière vous. Au moment où t’as prononcé ces trois mots, t’as scellé votre destin, votre avenir. Ce qu’il adviendra de vous, ça vous n’en savez rien. Mais ce baiser que vous échangez est la preuve qu’à deux, vous êtes invincibles. Que quoi qu’il arrive, si vous restez ensemble, alors tout se passera bien.
Tu te retiens d’enjamber ce corps qui t’appelle. T’essaies tant bien que mal d’apaiser cette flamme qui embrase le creux de tes reins. Parce que ce n’est pas le moment. Parce qu’Athimbod vient à peine de se réveiller et qu’il faut que tu le ménages. Quand bien même c’est tout ton être qui le réclame, toujours un peu plus. C’est à bout de souffle et avec les joues rosies que le baiser se termine. Intense. Pure. Exaltant. Y’a un sourire tendre qui s’affiche sur ton visage alors que les larmes se sont taries petit à petit. Vos regards qui ne sont qu’à quelques millimètres l’un de l’autre. Qui s’attirent autant qu’ils se noient l’un dans l’autre.
Oui, vous vous êtes dits des choses que vous ne pensiez pas. Qui dépassaient trop largement vos pensées. Mais il y avait cette souffrance, autant chez toi que chez lui. Et la réponse la plus naturelle n’a pas été l’indifférence, mais plutôt la colère. Le désir de faire souffrir l’autre d’avantage pour qu’il comprenne ce qu’il se passe. Ce n’était clairement pas la meilleure chose à faire, mais c’est comme ça, vous n’êtes pas des êtres parfaits. Y’a tes sourcils qui se froncent quand il t’avoue ensuite la place d’Eirr dans cette histoire. Ainsi donc, cette rune a la capacité de troubler Athimbod au point de lui faire croire des choses qui ne sont pas vraies ? Bizarrement, y’a ton cœur qui s’allège d’avantage à cette révélation. Parce qu’Alice ne représente rien pour lui. Parce qu’il s’est fait duper et qu’en soit ce qu’il s’est passé ne signifie rien pour lui. Tu te sens idiote, l’espace d’un instant, d’avoir imaginé toutes ces choses entre eux. De t’être mis dans tous tes états pour une illusion. Il aurait suffi que tu lui poses la question et alors… Rien de tout cela ne serait arrivé. C’est idiot et puérile de ta part, mais c’est comme ça et quand bien même tu te sens idiote tu ne peux plus rien changer. « Je vois, que tu murmures donc dans un souffle. Y’a pas de colère dans ta voix, rien d’animé. Tu comprends ce qu’il s’est passé ces derniers mois. Te rends simplement compte de ta naïveté. De ta jalousie. Je suis une idiote, que tu lui confesses dans une grimace. La jalousie m’a aveuglée et je n’aurais pas dû réagir comme je l’ai fait. » Tu pousses un profond soupire et encadres son visage avec tes mains, caressant doucement avec tes pouces sa barbe naissante.
C’est un peu déplacé de ta part, et probablement culotté, d’avoir voulu l’exclusivité d’Athimbod alors qu’autour de toi plane la présence de Nikolaï. Au fond, tu n’aurais pas pu l’en empêcher, s’il avait voulu être avec Alice. Parce qu’avec toi l’avenir parait des plus compliqués. Des plus intriqués. Quand bien même vous vous êtes avoués ce que vous aviez sur le cœur, cela ne résout pas le problème principal. Ne fait que le complexifier d’avantage. Athimbod et toi semblez faire le même cheminement car il t’avoue qu’il ne supporte pas de te voir avec lui. Et tu ne peux pas lui en vouloir. Ne peux que comprendre ce qu’il ressent, pour avoir fait de même avec Alice. Sauf que cette fois il n’est pas question d’un quiproquo. Que le mariage est proche et que bientôt tu seras officiellement à lui, quand bien même tu ne le souhaites pas.
Y’a un frisson qui s’empare de toi quand Athimbod entremêle ses doigts dans les tiens et qu’il touche cette bague qui orne ton annulaire. Mine de rien y’a ton corps qui se raidit. Qui se glace. Ce n’est pas un sujet que tu voulais aborder. Ni maintenant ni jamais. Mais là encore il faut bien te rendre à l’évidence, tu n’as pas le choix. « Je comprends, que tu lui dis doucement, ton regard se teintant d’une douleur que vous connaissez si bien. Une partie de moi voudrait que tu passes au-delà de ça. Que tu restes malgré toute la souffrance que cela impliquerait. Mais c’est l’égoïste qui parle, et même si ça serait la facilité pour moi, je ne peux pas t’imposer mes obligations. » C’est à cause de ça qu’il y a un an tu t’étais refusée à Athimbod et que t’avais fui dans tes appartements. Parce que tu ne voulais pas que vous en arriviez là. Bloqués devant cette impasse en apparence insurmontable. « Je ne sais pas quoi faire, que tu lui avoues, ta voix se brisant et révélant cette gamine apeurée et peu sûre d’elle que tu t’es toujours employée à cacher. Les nobles n’ont pas le droit d’écouter leur cœur, ça a toujours été comme ça et même si je ne me suis jamais faite à cette idée je ne vois pas comment je pourrais le changer. Ta voix qui se brise une fois de plus. Un silence et tu reprends. J’ai essayé d’en parler à Nikolaï. De le faire changer d’avis. Mais… Si ce n’est pas lui, ce sera un autre… C’est une boucle sans fin. » Tu poses tes orbes décontenancées vers Athimbod, ne sachant quoi dire d’autre. Peut-être que lui a une solution ?
Athimbod Nimrithel
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✧ Inscription : 27/07/2019 ✧ Orbes : 229 ✧ Opales : 697✧ Faceclaim : Scott Eastwood ✧ Crédits : NOZ✧ Peuple : Sirène ✧ Profession : Greyhand, agent de l'Œil d'Opale, garde du corps de Myria An'Melhor ✧ Idéologie : Pro Couronne ✧ Guilde : Greyhand et Œil d'Opale
✧ Inscription : 20/07/2019 ✧ Orbes : 759 ✧ Opales : 1618✧ Faceclaim : rosie huntington-whiteley. ✧ Crédits : SWEET DISASTER (avatar) ASTRA (sign) tumblr (gif)✧ Peuple : Nymphe ✧ Profession : (rentière) héritière du duché du sud, elle n'aura jamais à se salir les mains. (mécène) pour les artistes qui le méritent. (botaniste) sa véritable passion. possède un des plus beaux jardins de la capitale avec une collection rare et jalousement gardée. ✧ Idéologie : (pro-couronne) c'est grâce à cette dernière qu'elle peut vivre sa vie convenablement. s'il devait y avoir une révolte, elle aurait la tête coupée, alors autant soutenir le bon camp.
C’est vrai, tu n’aurais jamais pu savoir. Jamais pu te douter. Parce que la jalousie était trop présente. Trop intense. Obnubilante. Et puis bon, t’y connais pas grand choses sur les runes, alors de là à savoir qu’il y en a une capable de donner des hallucinations à son porteur… Non, clairement, tu ne pouvais pas savoir. Mais ça n’empêche que tu te sens quand même bien idiote. Parce qu’Alice… Vous en aviez plaisanté il y a un an, déjà. De cette pauvre Alice, si amoureuse d’Athimbod… Tu trouvais ça particulièrement déplacé pour ton garde du corps, du coup, de se mettre avec elle. Lui qui avait dit, des mois plus tôt, qu’elle ne l’intéressait pas… Disons que c’était un cruel coup de bâton, mais des plus efficaces. Tu soupires à cette pensée. T’as imaginé tout ça, tu t’es créée tout un monde où Athimbod et Alice auraient une romance alors qu’en réalité il n’y avait rien, si ce n’est un baiser. Idiote. Du coup, tu peux pas t’empêcher de t’en vouloir aussi par rapport à Alice. Parce que tu t’es montrée particulièrement sèche avec elle. C’était injuste et tu regrettes. Mais la jalousie, la fameuse… Elle change une femme. Ou un homme.
Y’a un rire nerveux qui perce la barrière de tes lèvres tandis qu’il t’avoue que t’étais magnifique dans le rôle de la jalouse. « Oh, arrête, que tu renchéries aussitôt. » Tu décolles tes mains de ses joues pour le fusiller du regard, d’une colère qui n’a rien d’agressive, mais qui présente plutôt des reflets taquins. Ton poing qui part dans l’épaule valide et qui la percute tout doucement. Un rituel entre vous, qui finit souvent par une séance de chatouilles qui te laisse à terre. Mais vu son état… Disons qu’un petit coup pour ne pas réveiller ses douleurs suffira, et qu’avec une seule main il lui sera difficile de riposter. Enfin, ça, c’est ce que tu te dis. Dans le doute, tu te cambres légèrement, prête à recevoir une potentielle attaque sur le flan de sa part. Au lieu de ça, il préfère passer l’éponge –pour cette fois, probablement- et te murmure plutôt qu’il a adoré ça, se rapprochant toujours plus de toi pour retrouver le contact de tes lèvres. Tes orbes qui pétillent de plus bel tandis que ton sourire enjôleur s’agrandit toujours plus. « Attend de voir ce que je te réserve quand t’auras retrouvé tes forces et que je ne craindrais plus de te broyer au moindre mouvement… » La malice qui revient de plus bel tandis que ton regard se veut des plus aguicheurs. Te voilà qui te rapproches de lui, carnassière et sulfureuse, tandis que tes doigts se posent au niveau de son nombril et qu’ils marchent jusqu’au creux de ses pectoraux pour ricocher, finalement, sur l’arrête de son menton que tu kidnappes avec ton pouce et ton index. « Ça ce n’était qu’un avant-goût de mes talents. » Toujours plus provocante et entreprenante. Le rire qui ponctue, finalement, la fin de ta phrase et qui te fait perdre en sérieux. Un rire, aussi, pour taire ces braises incandescentes qui menacent à tout moment d’imploser.
Et puis il y a le froid qui s’instaure. Qui s’installe. À l’énoncé de Nikolaï c’est tout ton corps qui finalement se raidit. Qui devient stoïque. C’est la douche froide. Glacée. Tu ne voulais pas en parler. Espérais repousser éternellement le sujet. Gagner du temps, on ne sait pas trop comment. Mais avec cette déclaration d’amour, c’était obligé qu’il soit énoncé. Malheureusement. Alors tu énumères tes doutes. Tes problèmes. En espérant que ça suffira à Athimbod. Qu’il trouvera une solution là où toi tu as échoué. Parce que t’y as pensé. Beaucoup trop souvent pour les avoir compté. C’était omniprésent. Ton amour pour Athimbod, tout comme tes fiançailles avec Nikolaï. Les deux ne peuvent aller de pair, quand bien même tu ne puisses trouver une solution viable pour avoir l’un et l’autre. Ou pour avoir l’un et te détacher en douceur de l’autre. Sans froisser personne. Que ce soit lui, ta mère, ou l’ensemble de la Noblesse. Mais plus les mois, plus les années ont passées, et plus tu t’es retrouvée embourbée dans cette situation. Jusqu’à ces fiançailles qui ont suffi à te mettre la tête sous l’eau. Ce problème, il est imbuvable. Impossible à résoudre. Mais t’espères qu’Athimbod trouve une solution. Un compromis. Quelque chose qui vous permette de rester l’un auprès de l’autre et qui soit réellement réalisable. Parce que des idées grotesques ou saugrenues, tu en as eu des tonnes. Comme t’enfuir avec lui, par exemple. Mais tu sais, d’expérience, que c’est impossible. Qu’une Duchesse en devenir, seule héritière de son royaume, ne peut s’envoler sans laisser de traces et sans qu’on la pourchasse. Tes parents ont les moyens de remuer chaque centimètre carré de Valarya s’ils le désirent, alors à quoi bon tenter ? Nombreuses sont les nobles à avoir tenté le coup. Et jusqu’à preuve du contraire toutes ont échoué. Alors non, clairement, tu ne seras pas différente des autres.
Y’a les orbes d’Athimbod qui soudainement s’enflamment d’une résolution que tu ignores. Il a une idée. Mais laquelle ? Tu ne t’attendais pas à le voir réagir comme ça. À sembler si déterminé. Y’a de l’espoir qui pétille, et ça, c’est nouveau. Ça en serait presque contagieux. Alors quand il te propose que ce soit lui, ce fameux autre, tu ne peux cacher la surprise et la stupeur de peindre les traits de ton visage. « Quoi ? » Ça sort tout seul. C’est spontané. T’as les yeux écarquillés tandis qu’il poursuit. Qu’il énumère son idée et qu’il te décrit sa vision des choses. Et tout ce que tu trouves à penser, au final, c’est que c’est déstabilisant. Parce que jamais tu n’y avais pensé. Parce que jusqu’à présent Athimbod n’était qu’un simple garde du corps. Mais avec sa nomination de Chevalier… Ça pourrait tout changer. Alors y’a ton esprit qui s’active. Qui réfléchit. Qui imagine. « C’est fou… que tu murmures dans un premier temps. Un souffle lointain, perdu dans ses réflexions. Il faudrait en parler à ma Mère, et à Nikolaï… Tu parles toute seule, énoncer tout ça à voix haute t’aidant à garder le fil. Ça promet d’être compliqué. Ça va être ardu de les convaincre, et puis ça va faire scandale au sein de la Noblesse. Les préparatifs sont presque achevés, il y a tellement d’argent qui a été investi… Une pause tandis que tu imagines tout ça préparé pour rien. Mais ce n’est pas l’argent qui compte, pour les An’Melhor. Ma Mère va être la plus difficile à persuader, mais j’ai un moyen de pression et- De nouveau une pause tandis que ton regard qui jusqu’à présent était rivé sur vos doigts entremêlés qui se braquent dans ceux d’Athimbod. Brillants d’une lueur nouvelle. Je pense que ça peut marcher. C’est pas gagné, ça parait complètement insensé, mais on va se battre. » Un sourire victorieux qui étire tes lippes tandis que l’effervescence prend place.
Dernière édition par Myria An'Melhor le 10/10/19, 09:07 pm, édité 3 fois
Athimbod Nimrithel
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✧ Inscription : 27/07/2019 ✧ Orbes : 229 ✧ Opales : 697✧ Faceclaim : Scott Eastwood ✧ Crédits : NOZ✧ Peuple : Sirène ✧ Profession : Greyhand, agent de l'Œil d'Opale, garde du corps de Myria An'Melhor ✧ Idéologie : Pro Couronne ✧ Guilde : Greyhand et Œil d'Opale
✧ Inscription : 20/07/2019 ✧ Orbes : 759 ✧ Opales : 1618✧ Faceclaim : rosie huntington-whiteley. ✧ Crédits : SWEET DISASTER (avatar) ASTRA (sign) tumblr (gif)✧ Peuple : Nymphe ✧ Profession : (rentière) héritière du duché du sud, elle n'aura jamais à se salir les mains. (mécène) pour les artistes qui le méritent. (botaniste) sa véritable passion. possède un des plus beaux jardins de la capitale avec une collection rare et jalousement gardée. ✧ Idéologie : (pro-couronne) c'est grâce à cette dernière qu'elle peut vivre sa vie convenablement. s'il devait y avoir une révolte, elle aurait la tête coupée, alors autant soutenir le bon camp.
Toi non plus, tu ne souhaites pas le perdre. Pas après tout ce que vous avez enduré. Et encore moins depuis que vous vous êtes retrouvés. Quoi qu’il arrive, à partir de maintenant, vous êtes liés. Pour le meilleur ou pour le pire. Alors oui, vous allez vous battre. Contre ta Mère, contre la Noblesse, contre le Monde entier si c’est nécessaire. Parce qu’il en vaut la peine. Parce que votre histoire d’amour mérite d’être vécue. D’avoir un début digne de ce nom, à l’abri des non-dits et des critiques, et une fin, dans bien des années tu l’espères. Alors tu souris, face à ses paroles, résolue à te battre pour lui. Pour vous. Quoi qu’il vous en coûte. Parce qu’il y en a, des risques. Il ne faut pas se leurrer. Vous battre ne fait que complexifier la chose. Vous mettre à dos bien des personnes. Ta Mère et Nikolaï en tête de liste. Parce que forcément, ils vont avoir du mal à l’accepter. D’ailleurs, tu ne sais même pas s’ils le feront. Parce qu’Athimbod est Athimbod, et que face à un Prince, malgré toutes ses qualités, et bien il ne vaut rien. Pour eux, tout du moins.
Le doute, la crainte, qui apparaissent dans le regard d’Athimbod. Qui transpire de cette peur qui, jusqu’à présent, vous a toujours paralysés, vous empêchant de vous ouvrir l’un à l’autre et d’exprimer ce que vous ressentiez depuis des années déjà. Tu pinces les lèvres, quand il se dévalorise. Quand il se traite d’animal de compagnie. T’aimes pas qu’il parle comme ça, mais d’un côté tu sais que c’est vrai. Que c’est l’image qu’ont les autres de lui. C’est ignoble, ça te répugne au plus haut point, et pourtant ça transpire de vérité. Alors y’a ton regard qui se teinte de chagrin et de honte. Parce que t’es pas comme eux et que tu ne partages pas leur vision des choses. Mais comment leur faire comprendre ? Ça te parait impossible. Le seul bon côté, c’est qu’avec son titre de Chevalier Athimbod va forcément gagner des points. Mais à quoi bon si après ils avouent leur amour au Monde entier ? Les Nobles vont forcément voir ça d’un mauvais œil, tout comme la majorité des soldats qui jalousent Athimbod. Du piston, qu’ils murmureront. Un soupire lasse qui s’échappe d’entre tes lippes tandis que tu imagines déjà la scène.
Ils voudront l’emmener loin de toi. Vous séparer avant qu’il ne soit trop tard. Athimbod qui sera cantonné dans le Nord, sa carrière qui sera gâché. Avec son bras paralysé, il ne sera plus bon à rien, et sans toi à ses côtés, tu redoutes le pire. Alors y’a ton cœur qui se serre à cette pensée. À ce que vous deviendrez l’un sans l’autre. Non, ça n’arrive pas. Jamais. Tu ne les laisseras pas faire. Parce que contrairement à Athimbod, ta parole à toi, elle compte. Elle pèse plus que ce qu’ils imaginent. Et si jusqu’à présent tu t’es montrée des plus dociles, ça va changer. Parce qu’ils ne t’enlèveront pas Athimbod. Ni maintenant ni jamais. Qu’ils essaient, les fous, et ils s’en mordront rapidement les doigts. Ta mère le sait, le redoute même probablement, et elle serait insensée de l’ignorer. « Ils n’y arriveront pas, que tu souffles, les dents serrées. » Y’a la tristesse qui laisse place à la colère. À ce désir ardent de triompher de cette situation compliquée. D’écouter ton cœur pour enfin être heureuse.
Sa main contre ta nuque qui te pousse vers lui. Vos lèvres qui se cherchent et qui s’appréhendent dans un baiser qui résonne comme une promesse. Ils n’y arriveront pas, que tu te répètes, encore et encore. Ta détermination qui s’embrasse à mesure que le baiser se prolonge. Qu’il gagne en intensité et en profondeur. Vous allez vous battre, oui. Et vous allez gagner. Parce qu’il en vaut la peine, Athimbod. Quoi qu’il en pense. Quoi qu’ils en pensent. Tes mains qui se posent sur son torse, qui caressent cette peau trop longtemps fantasmée. Jusqu’à ce que vos souffles se coupent. Qu’ils se saccadent et que vous deviez reprendre vos distances pour mieux récupérer. Il te murmure alors qu’il en crèverait, d’être séparé de toi, t’avouant à voix haute ce que tu redoutais précédemment tout bas. Toi aussi, probablement, t’en mourrais. De te savoir condamnée à une vie privée de sa présence, obligée de survivre pour obéir et faire ce qu’on a toujours attendu de toi. Être une marionnette dont ta Mère tirerait les ficelles. Non, plus maintenant. Hors de question.
Épouse-moi. Tes orbes qui irradient face à cette demande. Qui fait écho à celle de Nikolaï. Mais ça n’a rien à voir. Y’aurait presque des larmes qui menacent de tomber sur le coin de tes yeux tandis que tu réalises ce qu’il se passe. C’est trop beau pour être vrai, que tu te dirais presque. Athimbod, ce garde du corps autrefois si froid et moqueur, qui à présent de te demande de t’épouser. Combien de fois, est-ce que tu as rêvé, de ce moment ? Ton sourire qui s’agrandit, transpirant de candeur et de sincérité. Jusqu’à ce qu’il te propose de partir. De t’enfuir pour vivre leur amour en secret. Et là y’a la bulle qui éclate, te faisant l’effet d’un retour à la réalité des plus brutaux. « J’aimerais tellement, que tu murmures, tes doigts quittant son torse qui caresser cette joue piquante. Mais c’est impossible. Qu’il en soit conscient ou pas, ce n’est que la simple vérité, aussi douloureuse soit-elle. Quand bien même on trouverait un prêtre pour nous marier ils trouveront toujours un moyen pour défaire cette union. Les An’Melhor sont puissants, trop puissants. Il ne faut pas se battre contre eux. Ou pas de cette manière, en tout cas. La stratégie qui s’affine dans ton esprit tandis que tu lui parles. Que tu lui expliques ta vision des choses et la manière dont vous allez vous y prendre. J’irai les voir, et je leur dirai la vérité. Ils le prendront mal, bien évidemment, et ils chercheront à me détourner de toi. Ils utiliseront surement le chantage, et pourquoi pas les menaces. Mais ça ne marchera pas, pour la simple et bonne raison que je suis la seule et unique héritière du Duché du Sud. Sans moi la dynastie des An’Melhor s’écroule. Alors quand bien même ils désapprouvent, ils ne pourront pas aller à l’encontre de mes désirs. » Ta deuxième main qui rejoint l’autre côté de la joue tandis que tu plonges ton regard dans le sien, le sondant jusqu’au plus profond de son âme. « Tu ne peux m’épouser moi sans épouser la Duchesse, est-ce que tu comprends ça ? Une pause, un silence, avant que tu n’ajoutes, Est-ce que tu es prêt à accepter les responsabilités qui vont faire de toi un Duc ? Parce que c’est ce qu’il va devenir, en glissant la bague à ton annulaire. Est-ce que tu es prêt à devenir une de ces personnes que tu as en horreur ? À mettre de côté ta carrière militaire pour embrasser celle d’un politicien ? Réfléchis-y bien avant de répondre, car je ne veux pas qu’avec les années l’amertume et le regret s’emparent de toi et que tu en viennes à me détester pour cette vie que tu n’as jamais voulue. » Qu’il en soit sûr et certain, car après il n’y aura plus de retour en arrière possible.
Athimbod Nimrithel
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✧ Inscription : 27/07/2019 ✧ Orbes : 229 ✧ Opales : 697✧ Faceclaim : Scott Eastwood ✧ Crédits : NOZ✧ Peuple : Sirène ✧ Profession : Greyhand, agent de l'Œil d'Opale, garde du corps de Myria An'Melhor ✧ Idéologie : Pro Couronne ✧ Guilde : Greyhand et Œil d'Opale
✧ Inscription : 20/07/2019 ✧ Orbes : 759 ✧ Opales : 1618✧ Faceclaim : rosie huntington-whiteley. ✧ Crédits : SWEET DISASTER (avatar) ASTRA (sign) tumblr (gif)✧ Peuple : Nymphe ✧ Profession : (rentière) héritière du duché du sud, elle n'aura jamais à se salir les mains. (mécène) pour les artistes qui le méritent. (botaniste) sa véritable passion. possède un des plus beaux jardins de la capitale avec une collection rare et jalousement gardée. ✧ Idéologie : (pro-couronne) c'est grâce à cette dernière qu'elle peut vivre sa vie convenablement. s'il devait y avoir une révolte, elle aurait la tête coupée, alors autant soutenir le bon camp.
Il apparait, cet éclat de déception, dans le regard d’Athimbod quand tu lui dis que fuir est impossible. C’est la solution de facilité, et c’est vrai qu’elle est avantageuse. Tu serais prête à tout donner, ou presque, pour t’y adonner. Pour partir, t’enfuir, mettant ta famille et la Capitale loin derrière vous. Ne plus avoir à te soucier des futures responsabilités qui vont t’être affublées, ne plus avoir à craindre pour ta vie à cause des Révolutionnaires qui ont décidé de mettre un contrat sur ta tête, ne plus avoir à errer dans le Palais des Astres et à côtoyer tous ces nobles qui n’ont de cesse de faire des courbettes et des faux sourires pour attirer ton attention. C’est épuisant, cette vie. Mais c’est ta vie. Et malgré toutes les bonnes intentions d’Athimbod, vous ne pourrez vous en échapper. Au mieux pourra-t-il la rendre plus légère, plus facile, en acceptant d’être à tes côtés. Mais fuir ne ferait de vous que des lâches, et ne servirait à rien si ce n’est repousser l’échéance en vous attirant bon nombre de problèmes supplémentaires. Parce qu’ils vous retrouveraient, où que vous alliez, et que la sentence n’en serait que plus forte si tu agissais de la sorte. Alors même si c’est pas le choix le plus facile, même si ça promet des complications et des confrontations avec ta famille et Nikolaï, ça semble être le choix de la Raison. Et si Athimbod ne pipe mot, c’est qu’il s’en rend compte lui aussi et qu’il l’accepte, tant bien que mal. Ça sera le prix à payer pour vivre à tes côtés, non plus comme un garde du corps à sa Duchesse, mais comme un Duc à sa femme.
Il tique, quand tu lui demandes s’il est prêt à devenir un Duc. Semble se rendre compte de ce que son amour à ton égard signifie. Ce que t’épouser va lui incomber. Athimbod est un enfant du peuple, un Triton, de surcroit. Il ne connait rien du monde de la noblesse, n’a fait, jusqu’à présent, que l’observer de loin. De savoir qu’il devra s’y confronter, et s’y fondre… C’est tout un nouveau monde qui s’ouvre à lui, et pas des plus reluisants. Quand bien même ils réussiront à convaincre ta famille et que les fiançailles seront rompues avec Nikolaï, cela n’empêche pas que le plus dur sera à venir quand il faudra confronter Athimbod, fraichement devenu Duc, face aux autres nobles qui n’en seront que plus carnassiers et vindicatifs à son égard. Ils tenteront de l’amadouer, de le manipuler, pour mieux profiter de son ignorance et de sa candeur et ainsi le trahir et lui planter une dague dans le dos le moment venu. Athimbod est un soldat, il fait ce pourquoi il a toujours vécu : se battre. Mais à la Cour les adversaires ne sont pas en armure, avec une épée à la main, ils ne se battent pas à la loyale. Et ça il faudra qu’Athimbod l’assimile le plus rapidement possible s’il ne veut pas y perdre des écailles.
Alors vous y voilà. Devant ces négociations qui finiront par sceller votre destin. Après de longues secondes de réflexion, il t’avoue que devenir un Duc ne lui fait pas peur. Qu’il est prêt à endosser toutes les responsabilités si cela lui permet de rester à tes côtés. Y’a un doux sourire quand il te qualifie comme sa femme. Ça résonne tellement bizarrement entre ses lèvres, ça parait tellement irréaliste, et pourtant… Ta main qui a quitté sa joue pour aller se loger dans la sienne et ton pouce qui caresse doucement sa paume comme pour le conforter dans cette idée. Oui, tôt ou tard, tu seras sienne. Pour le meilleur et pour le pire. Mais quoi qu’il arrive, vous le traverserez ensemble. Ton sourire qui se teinte de tristesse quand il te dit que tu ne peux pas l’empêcher d’être qui il est. Ça tu le sais pertinemment, d’où ton petit laïus. Tu connais assez bien Athimbod pour savoir que la vie de Duc ne lui conviendra pas. Qu’il se fiche bien des titres, des minauderies et de toutes ces histoires de politique. Qu’à trop côtoyer les autres nobles il en deviendra aigri, si ce n’est fou. Il t’explique ensuite que la Magie Primaire est en lui et qu’il ne peut la parjurer. Tu comprends très bien cela, même si ça te parait encore abstrait. « Qu’est-ce que tu proposes dans ce cas ? que tu souffles donc avec douceur. » Tu ne connais pas assez le milieu des Greyhands et des runes pour pouvoir avoir une proposition fiable à lui faire. Mais s’il t’en parle, alors c’est que lui, il a une idée, n’est-ce pas ? Au cas où il n’en est pas, tu ajoutes, « Il existe bon nombre de nobles qui exercent une activité en lien avec les armes. Otto qui est Ministre de la Guerre, Nikolaï qui est chef de la Garde Royale… J’imagine qu’avec ton titre tu pourrais toi-aussi trouver une place qui saurait employer tes capacités à bon escient. Tes orbes qui se fondent dans les siennes, qui réfléchissent en même temps qu’elles analysent ses pensées. Je pourrai gérer le Duché seule, ce n’est pas un problème. À l’image de mon Père, la plupart ne sont pas des régents très assidus et toute la gérance est en général entre les mains de la détentrice du titre… » C’est une redondance qui se voit dans la plupart des familles nobles ; l’époux est en général relégué à un trophée qu’on expose et qui n’a, au final, pas une grande importance au sein de ses terres, si ce n’est un rôle figuratif. C’est bien dommage dans la plupart des cas, mais au moins cela rendra surement la vie plus facile pour Athimbod qui n’aura pas à apprendre à gérer un Duché. Ou juste dans sa globalité, sans tous les petits détails ennuyeux.