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Dancing with the devil


(c) AMIANTE
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I'm givin you a nightcall
« Acanthe nous a quitté il y a quelques heures, à peine. Elle a d’ailleurs laissé cette note pour vous. »

On lui glissa un vulgaire mouchoir de coton sur lequel était écrit grossièrement une adresse ainsi qu’une marque de rouge à lèvre représentant les contours de la bouche de celle qui avait été sa prostituée pendant plusieurs semaines. Sirius baissait les yeux vers le tissu, ne lisant pas réellement l’adresse, comme s’il n’y portait pas un réel intérêt, avant de lever la tête en direction du salon pour scruter les environs vaguement. Il apportait sa main tenant sa cigarette à son visage pour aspirer fortement la fumée, la laissant ensuite s’extirper par ses narines alors qu’il baissait un peu la tête en direction du sol pour la hocher légèrement.

« On peut vous trouver une au... 
- Merci » la coupa-t-il en tournant déjà les talons, pas intéressé par la proposition.

Non pas qu’il était difficile, mais il était venu pour la voir elle et non une autre ce soir. Remarquant qu’il avait « oublié » le mouchoir, la demoiselle contourna son petit comptoir pour le rattraper mais s’arrêta dans sa démarche quand Sirius se stoppa net devant une chambre. Entendant ce qu’il s’y tramait, elle n’osait pas lui rendre son bien et le fixait longuement, dans une attente insupportable de le voir sans aucune réaction, craignant de sa part tout sans ne savoir ce dont il était capable. Sirius fronça légèrement les sourcils en fixant le bois de la porte, apportant à nouveau sa clope à ses lèvres mais cette fois-ci pour la coincer et libérer ses mains qu’il passait derrière sa ceinture en soulevant au passage son long manteau gris chiné. Quand une main trouvait son poignard, l’autre donnait un coup sec dans la porte qui s’ouvrait sur vos deux corps entrelacés. Ce qui semblait être la chargée d’accueil tenta de s’interposer pour entrer à son tour dans la chambre en s’écriant :

« Mr. Ven’Ceol, vous ne pouvez PAS... »

Mais le pied de Sirius avait déjà claqué la porte à son nez pour l’empêcher d’aller plus loin. Elle aurait pu tenter d’entrer à nouveau pour l’empêcher d’agir, mais elle resta figée devant la porte, sous les regards inquiets ou curieux, parfois les deux, des clients et prostitués qui remplissaient le salon de l’entrée. Le djinn maintenant présent dans la chambre, l’homme te relâcha pour le toiser de haut, se redressant nu comme un ver sans sembler dérangé par le fait que Sirius puisse voir plus qu’il n’en voulait.

« Tu veux quoi enculé ? Attends ton tour, comme tout le monde. J’en ai pas fini avec cette catin. »

Une main toujours dans son dos maintenant son poignard, l’autre allant récupérer sa cigarette alors qu’il fermait les yeux à mi-clos pour ne pas être gêné par la fumée, Sirius semblait conserver un calme incroyable au vu de la situation.

« Si, je crois que tu as terminé. » disait-il seulement dans une voix monotone, fumant sur sa cigarette avec ce même air impassible qu’il avait depuis qu’il était dans la chambre.

Un rire gras pour première réponse, l’homme te repoussait sur le lit, ou plutôt t’y jetait, pour descendre et s’approcher de Sirius, le toisant du haut de ses deux mètres avec cet air supérieur du type qui s’imagine pouvoir le faire tomber. Rien qui n’effraya ou ne fit seulement broncher le djinn.

« Tu veux jouer au plus malin, hein ? Je t’ai dis de sortir et d’attendre ton putain de tour, connard ! » s’exclamait-il en poussant sèchement Sirius qui ne fit qu’un pas en arrière.

Ne répondant pas immédiatement à l’attaque, préférant baisser son regard vers la moquette où il jetait sa cigarette bien entamée pour l’écraser longuement du bout du pied, Sirius passait son index sous son nez pour renifler, semblant perdu dans ses pensées ce qui troubla l’homme un bref instant, juste assez pour pouvoir prendre l’avantage : il lui décolla une droite impressionnante au niveau de la mâchoire, au point où l’homme en perdit ses appuis et faillit basculer. Profitant de sa perte d’équilibre, Sirius l’attrapait par la gorge et le jetait sèchement sur une petite table plus loin avant de rattraper l’espace qui les séparait de quelques enjambées pour coller son poignard sous la gorge de l’affreux, le forçant ainsi à redresser innocemment les mains, le regard effrayé.

« ...Ok-ok, mon grand. Ok. Tout doux. Tu vas quand même pas me descendre pour une putain ? » demandait-il dans une voix affolée et consternée en même temps.

« Prends tes putains d’affaire et casses-toi. » répondait seulement le djinn en se reculant, lui montrant de sa main libre la direction à prendre.

Saisissant l’occasion en murmurant quelques insultes pour Sirius, exprimant notamment le fait qu’il le pensait fou, l’homme se dépéchait de rassembler ses affaires mais avant qu’il ne put sortir le djinn l’apostrophait à nouveau.

« T’as pas oublié quelque chose ? »

L’homme se tourna vers lui, l’air idiot, ne comprenant pas bien où il voulait en venir. Mais le regard que Sirius glissait dans ta direction en disait long et le permettait de savoir ce que Sirius attendait.

« ….Putain j’y crois pas. Je m’excuse, ok ? »

Hochant une simple et lente fois la tête, Sirius s’approchait de l’homme et attrapait sa veste pour en sortir son porte-feuille et le lui montrer, en prendre la totalité des billets et le repousser d’une main pour le faire dégager de la chambre avant de lancer au sol sa bourse de cuir qui retombait légèrement. Il claquait la porte ensuite derrière, jetait la liasse de billet sur ta table de chevet et secouait la tête d’un air dépité avant de sortir une nouvelle cigarette qu’il coinçait d’un côté de ses lèvres, de profil à toi.


Dernière édition par Sirius Ven'Ceol le 11/10/19, 01:23 pm, édité 2 fois
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Dancing with the devil


C’est comme un bourdonnement dans sa tête. Le son de la douleur, de ses propres cris qui l’étourdissent, l’assourdissent. Elle sent son sang couler le long de son dos nu, et humidifier le châle en soie qu’elle enfile pour préserver ce qui lui reste de pudeur, le temps que l’homme ne s’en aille, l’ancien client d’Acanthe claquant la porte derrière ce dernier.

Elle observe la liasse de billet sur la table de chevet, la bourse au sol, et l’homme immobile. La jeune femme déglutit lentement, et l’observe tandis qu’il coince une cigarette entre ses lèvres. « Merci », se contente-t-elle d’articuler lentement, essayant d’abord de calmer sa respiration avant d’entamer la conversation. Encore étourdie par la violence de ce qu’elle vient de subir, et la surprise de ce qu’elle vient de voir, elle s’asseoir sur le seul coin du lit où aucun fluide corporel ne se trouve.

« Il y a de quoi allumer votre tabac, sur la table... Si vous le souhaitez. » ajoute-elle d’une voix calme, presque trop informative et mécanique, à destination du gentleman. Tandis qu’elle reprend ses esprits, elle fait très vite le rapprochement entre la situation et l’intervention de l’ancien client d’Acanthe. Il n’est visiblement pas du genre à attendre, alors ressaisit toi, Lys ! se dit-elle afin de se remettre les idées en place.

Se levant délicatement, avec toute la grâce dont elle peut faire preuve au vue de ses membres meurtris, elle adresse quelques mots plus sensuels et posés, à l’homme qu’elle dévisage sans vergogne, essayant d’y lire ses intentions : « Pouvez-vous m’accorder quelques minutes afin que je me rendre plus… présentable ? » Sans attendre réellement d’avoir l’autorisation, elle s’assoit avec peine à face à sa coiffeuse, et découvre ses ailes, dos à lui. Sur un coton, elle applique un peu de l’alcool que toutes les filles ont à dispositions dans les chambres – s’en sert une rasade au passage, et entreprends de nettoyer les plaies, tant bien que mal. Elle s'observe dans le reflet du miroir ovale, et se retrouve face à ses yeux bouffis par les larmes qu'elle retient, le nez rouge pour la même raison, et une expression de douleur déformant ses traits. Jetant un bref coup d’œil au reflet du client, elle se compose un masque et ouvre à nouveau la bouche pour ajouter : « Je vais appeler une des filles pour qu’on ne change les draps, et je peux vous faire patienter dans le boudoir en attendant… » Sans pour autant regarder le client dans les yeux, se concentrant avec peine sur sa tâche, elle ajoute : « Je vous avoue ne pas savoir ce qu’Acanthe avait pour habitude de vous offrir, n’hésitez donc pas à me guider. » Elle fait là son travail. Professionnelle. Edelweiss serait fière, sauf peut-être de la montre à gousset qu’elle à substitué au précédent client, et du fait qu’elle envisage de faire les poches du suivant, alors que ce dernier lui à fait une faveur en l’aidant. Du temps de Béryl, elle aurait pu se laisser attendrir par ce gentleman un brin violent… Mais malgré qu’elle ait toujours le même visage d’ange, cette dernière n’est plus, et Lys sait parfaitement prendre avantage de ce que la vie lui offre, et se servir par elle même pour obtenir le reste.


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Pour seule réponse à ta première intervention, il laissait ses pas le traîner jusqu’au meuble pour attraper une boite d’allumettes et en craquer une qu’il apportait à l’embout de sa cigarette. Une fois allumée, il secouait la petite tige enfumée et la jetait dans une poubelle sans se soucier de savoir si elle était bien retombée. Redressant enfin son visage en plissant les yeux sous la fumée qui s’extirpait simultanément de ses narines et de sa bouche, il rangeait une main dans sa poche et gardait l’autre près de son visage pour fumer sans effort. Il t’observait avec nonchalance avant de hausser un sourcil et rabaisser sa face au sol pour orienter son regard vers les plumes qui étaient tombées, ne souhaitant pas avoir la désobligeance de te regarder te désinfecter. S’il pouvait ressentir un quelconque sentiment face à ton attitude, il était bloqué. Ses pensées ne tournaient pas. Mais sûrement aurait-il pu reconnaître la tristesse de l’instant dans une jeunesse plus soucieuse et empathique ; quand il n’était pas l’homme qu’il est devenu. Celui qu’on dit insensible, flegmatique et intransigeant. En dépit de son manque d’émotion, il ne souhaitait pas profiter de la situation, pourtant il restait curieux. Curieux de voir jusqu’où tu pouvais te montrer résiliente.
Il renifla et hocha une fois la tête quelques minutes après ton intervention, alors qu’il était resté debout là, dressé impassiblement, le dos proche du mur.

Dans un raclement de gorge, il haussait les sourcils et sortait sa bourse de sa poche pour regarder son contenu un instant. Il coinça sa cigarette à ses lèvres pour avoir la main libre et ainsi en saisir quelques pièces, le montant habituel qu’il donnait à Acanthe, qui excédait quelque peu de ce que les hommes ici avaient pour habitude de donner. S’approchant que légèrement et préférant tendre son bras, il déposait la somme à côté de ta main, ne te croisant pas du regard un seul instant. Une fois fait, il se recula à nouveau et leva le menton pour te toiser enfin, tirant la dernière latte de sa cigarette avant de la tapoter dans un cendrier près de l’entrée, où il la délaissa.

« Non, j'attends là. » finissait-il enfin par répondre, son regard se précisant sur ta personne à travers ton reflet dans le miroir.

C’était incroyable de voir à quel point un traumatisme pouvait être abandonné au déni. A quel point un évènement marquant comme celui-ci pouvait se graver dans nos os avec une aisance telle, et pourtant sans empêcher certains de se mouvoir. Il devait le reconnaître, tu remontais vite en selle, sans vilain mauvais jeu de mots. Il connaissait beaucoup de femmes, son entourage en était majoritairement constitué, mais aucune n’avait cette innocence qu’il pouvait t’accorder, en dépit de tes activités. Et quand cette innocence était bafouée, menacée, dérangée, il s’attendait à des larmes. Larmes qu’il ne voyait pas couler sur tes joues, qu'il savait retenues. A sa plus grande surprise. Tu étais une petite créature bien curieuse. Quelles étaient tes limites ?

« Tu es différente d’Acanthe. » Pause. « Et des femmes que j’ai l’habitude de fréquenter ici. » ajoutait-il en se raclant à nouveau la gorge, foutues cigarettes.

Insulte ? Compliment ? Reproche ? Allez savoir.
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