la haine au creux des veines /siora.

Pseudo / Nom : tanakirah Âge : la quart de siècle révolu. Comment as-tu connu TOC ? : publicité bazzart. Un avis, une suggestion ? : le forum est magnifique et les annexes sont géniales     J'autorise le staff à reprendre mes idées (si vous rédigez une Guilde ou une famille) s'il le juge nécessaire pour le bon déroulement du forum. Crédits : sharkloe & DOMITIA  (avatars). Petit mot de la fin :  

Des cris commencent à se faire entendre. Au départ, cela semble irréel, comme dans un mauvais rêve.. Mais ils refusent de cesser. Nerea se tourne et se retourne dans son lit, essayant de se rendormir, mais les cris continuent malgré le fait qu'elle est maintenant sûre d'être totalement éveillée. Elle sursaute alors, presque surprise par cette révélation. Elle ne rêve pas. Un enfant pleure.. Mais il n'y a aucun bébé à l'orphelinat en ce moment, alors comment est-ce possible ? Elle se lève, enfile une robe de chambre et sort précipitamment de sa chambre et suit les pleurs. Ils la conduisent jusqu'à la porte d'entrée. Non.. Elle ouvre le battant de la porte et découvre alors un couffin abritant un petit être qui n'a que quelque jours, à ce qu'il semble. Elle se hâte de prendre l'enfant et de l'emmener près d'un feu qu'elle allume pour le réchauffer. Elle inspecte ensuite les linges de l'enfant et y découvre une note. Merci d'accueillir cette enfant, une elfe du jour, à qui je ne peux offrir une vie décente. Elle ne comprend pas tout à fait la signification de ces mots, supposant que la mère n'avait pas les moyens de s'occuper d'un nouveau né. Elle se trompe lourdement. La famille qui a abandonné l'enfant ne manque pas d'argent, seulement, elle est l'enfant d'une liaison extra-conjugale et si ce secret s'ébruite, l'enfant aura la vie d'une bâtarde. Cette enfant est la honte d'Asterya Tel'Iskaar et la réalité est qu'elle a fait croire à son époux que l'enfant était mort née, pour l'abandonner à l'orphelinat et cacher ainsi ses yeux bleu azur qui trahissait sa tromperie. Son époux ayant déjà eu des soupçons qu'elle avait réussi à démentir, ce regard aurait été l'aveu de sa liaison. Elle ne pouvait prendre ce risque, et malgré les regrets qui lui avaient immédiatement rongé les entrailles, elle avait fait déposer l'enfant sur cette marche, à la fraîcheur de la nuit, pour éloigner les soucis. Elle avait ensuite enterré un cercueil vide avec son époux, sans que celui-ci n'en sache jamais rien. La vie de l'enfant était donc toute tracée, la solitude comme seule compagnie.

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Les années passent et la gamine arrive rapidement à ses dix ans. Elle pleure souvent le soir, quand tout le monde dort, quand personne ne peut l'entendre. Des larmes silencieuses dévalent alors ses petites joues rebondies. Elle est toujours là, toujours à l'orphelinat. Les familles ont défilé et jamais ne l'ont adopté. Personne n'a jamais voulu d'elle. Personne ne veut d'elle encore aujourd'hui. Pourtant, elle n'a rien fait, rien fait de mal. Elle ne comprend pas pourquoi on lui fait payer le fait de n'être qu'une enfant. L'injustice pour seule conviction, elle commence à haïr pour la peine, chaque famille qu'elle voit passer et qui l'abandonne à son sort. Elle ne sait plus quoi faire, plus quoi penser. Elle sort de sous ses draps, déposant ses pieds au sol avec la légèreté d'une plume. Elle se glisse par l'ouverture de la porte du dortoir et rejoint la chambre de Nerea, l'une des responsables de l'orphelinat, qui vit sur place. Elle l'appelle doucement et l'humaine se retourne pour contempler la gamine, plus étonnée depuis longtemps de la voir en pleine nuit. « Siora.. Qu'est-ce que tu fais encore là ? Je t'ai déjà dit de rester au lit la nuit et de dormir. On peut parler dans la journée. » Mais la petite se fiche de parler la journée, c'est le soir, la nuit, que ses démons ressortent pour la malmener. « Mais j'ai peur Nerea.. J'ai peur de ne jamais avoir de famille. Pourquoi personne ne veut de moi ? » La brune se redresse et tapote le lit à côté d'elle, elle n'a pas le coeur de renvoyer l'enfant dans sa chambre.. Il faut dire qu'elle a une affection particulière pour la petite elfe. Elle est sa plus ancienne pensionnaire après tout, celle que personne n'a jamais adopté, même alors qu'elle était un bébé et qu'elle avait toutes ses chances.. Comme si le sort s'acharnait sur ce petit être qui avait déjà difficilement commencé son existence. « Tu sais, cela peut encore se produire.. C'est déjà arrivé qu'un enfant de ton âge soit adopté.. » Alors qu'elle remarque que Siora va réagir, elle enchaine. « Je te l'accorde, ce n'est pas le plus courant. Mais si cela n'arrive pas, il te faudra alors décider seule de ton destin, choisir ta propre famille plus tard, quand le temps sera venu. Mais il ne faut pas se laisser abattre par le sort, d'accord ? Tu es plus forte que ça, ma petite Siora.. » Elle caresse les cheveux d'or de la petite, l'amenant contre elle pour la rassurer de ses bras enveloppants. Elles restent ainsi durant de longues minutes. Les pensées de Siora virevoltent, se mêlent et s'entre-mêlent. Tu es plus forte que ça, ma petite Siora.. Les mots s'encrent en elle, s'arriment dans son esprit. Nerea a raison, elle est plus forte que le sort. Ses petits poings se serrent alors, déterminés à se battre, à vaincre cette vie qu'on lui a imposé.

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Elle slalome entre les stands des Halles, furetant, repérant ce qui pourrait être intéressant pour elle.. Et ce qui l'intéresse à ce moment précis, c'est la nourriture, quelle qu'elle soit. Elle n'a rien avalé depuis deux jours et son estomac en est fortement contrarié. Elle l'entends exprimer son mécontentement alors que son regard tombe sur de beaux morceaux de viande. Elle continue son chemin vers d'autres stands et arrive devant un étal de fruits. Plus facile à voler sans se faire repérer, elle passe et va pour se saisir d'une pomme discrètement lorsque quelqu'un l'attrape par le bras et la tire en arrière, l'emmenant un peu plus loin, à l'écart du monde qui se trouve dans les allées. « Qu'est-ce que tu fous ?! Et t'es qui d'abord ?! Me touche pas ! », siffle-t-elle entre ses dents. Puis elle retire son bras de l'étreinte de cette main masculine avec colère. Il ne doit pas être beaucoup plus vieux qu'elle, peut-être deux ans de plus, aux alentours des dix-huit ans à tout casser. Elle l'observe rapidement et constate rapidement ses sabots. Un satyre. « Tu allais te faire prendre, le marchand était en train d'observer ta main alors que tu allais piquer cette pomme ! » Elle jette un regard derrière elle, repérant rapidement le regard méfiant du marchand en question braqué sur elle. Il devait avoir raison, le marchant allait la prendre en flagrant délit. Sa mauvaise foi prenant la parole à sa place, elle réplique amèrement : « Il n'aurait rien vu.. Ou alors j'aurais couru et il n'aurait rien pu faire. Maintenant je vais crever de faim à cause de toi, merci. » Elle se détourne et commence à s'éloigner, mais le satyre ne semble pas l'entendre de cette oreille. Il la suit sans se préoccuper de son accord ou, plus vraisemblablement, de son désaccord. Elle sent qu'il est derrière elle, silencieux. « Tu veux pas me lâcher, par hasard ? » Elle fulmine, contrariée de ne pas avoir assouvit cette faim qui lui tord les entrailles. « J'ai à manger, si tu veux. » Elle s'arrête net et il manque de lui rentrer dedans. Elle se retourne et plante son regard bleu glacial dans le sien, noisette et chaleureux. Elle voudrait lui faire confiance, mais elle ne peut pas. Il a pourtant l'air gentil, il a la tête du bon, de celui qui aide son prochain sans demander quoi que ce soit en retour.. Mais justement, c'est trop parfait. Elle ne lui fait pas confiance. Elle sait que c'est une arnaque, elle en est persuadée. Les gens ne sont jamais altruiste sans contre-partie, et elle est presque sûre de ne pas vouloir payer cette dernière. « Non. » Elle pivote à nouveau et reprend sa marche. « Quoi, non ?! Tu ne veux pas manger ? J'entends ton estomac d'ici. » Elle lève les yeux au ciel. « Non je ne veux pas entrer dans la bande pour laquelle tu travailles, ou vendre mon corps, ou faire ce que tu me demanderas en échange de l'aide que tu me proposes. D'où ma réponse : non. » Elle continue sa route, il continue de la suivre. Sa main se pose sur l'épaule de l'elfe. Elle s'arrête, de plus en plus contrariée. « Je ne veux rien en contre partie. Je ne fais partie d'aucune bande et je ne demanderai jamais de choses aussi grossières en échange de quoi que ce soit. Je suis seul, me démerdant pour survivre dans ces rues. J'avais simplement eu l'impression qu'il en était de même pour toi, et qu'on pourrait s'entre-aider, rien de plus. Si tu penses que tu peux continuer seule, alors vas-y, je t'en prie ! » Il retire sa main de l'épaule de Siora. Elle serre des dents. Elle n'a jamais accordé sa confiance en trois ans dans ses rues, ayant toujours affaire à des personnes qui attendaient quelque chose d'elle. Elle se tourne pour observer le visage du satyre. Rien ne trahit le mensonge, il semble sincère. Elle hésite. Et s'il mentait ? Et s'il la lui faisait à l'envers ? La mâchoire toujours crispée, elle analyse la situation, sa situation. Le bilan n'est pas fameux. Elle a beau faire des petits boulots par-ci, par-là, elle a rarement assez d'argent pour deux repas de suite..  A deux, ils s'en sortiraient sûrement mieux. Puis, la vie est une suite de prise de risque, si elle ne le fait pas à cet instant, elle n'en ressortira peut-être pas vivante. Elle tend alors sa main vers lui : « Siora. » Le satyre lui adresse un grand sourire : « Ravi de faire ta connaissance, Siora. Moi, c'est Elaz. ». Quelque chose en elle semble se relâcher, se détendre. Elle n'est plus seule, désormais. Elle construit sa propre famille, elle prend son sort en main.

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« Tu m'as jamais dit pourquoi tu avais quitté l'orphelinat. » Elle se tourne vers son ami, vers celui qu'elle considérait comme son frère depuis trois ans maintenant, l'air perplexe. Elle se demande d'où lui vient cette question qui lui semble si soudaine. Il sait qu'elle n'aime pas aborder le sujet, chaque fois qu'il essaie, il se heurte à un mur.. Mais il ne peut s'empêcher de se demander. Tout ce qu'il sait, c'est qu'elle y a été amenée bébé, que personne ne l'a adopté et qu'elle l'a fuit. Pas un mot de plus et d'habitude il se contente de cela. « Tu avais une vie correcte, là-bas, non ? A manger, un toit sur la tête.. » Elle soupire. « Ce n'est pas si simple. » Elle tourne de nouveau la tête vers la bâtisse qu'ils surveillent, cachés plus loin, à l'abri dans les buissons. « Tu ne veux toujours pas m'en parler ? » Peut-être est-ce la déception dans la voix d'Elaz, ou peut-être est-ce autre chose.. Elle se décide à évoquer ce passé qui la fait tant souffrir. « Il y avait Nerea, l'une des responsable de l'orphelinat.. Elle m'a toujours bien traité, toujours protégé. C'est même elle qui a choisit mon prénom. » Un sourire passe sur son visage à l'évocation de cette anecdote. « Mais vers mes treize ans, j'ai compris qu'il y avait de la magie en moi, et que les lois à l'orphelinat commençaient à changer. Des enfants disparaissaient, sans qu'on sache pourquoi, et j'ai eu peur que ça m'arrive. Ou qu'on découvre mes capacités et qu'on m'envoie à Fell'Ghost. Alors, je suis partie, j'ai décidé de suivre un conseil que m'avait donné Nerea un jour : décider seule de mon destin. » Encore aujourd'hui, des rumeurs susurraient que l'orphelinat des Trois Matrones fournissait des enfants au réseau de vente d'esclaves. Elle ne pouvait pas imaginer que Nerea puisse faire partie de cette entreprise, et plusieurs années auparavant, elle avait vérifié. Elle s'était vite rendu compte que Nerea ne travaillait plus là-bas, mais n'avait aucune idée de ce qui lui était arrivé. Avait-elle quitté son poste à cause de ce qu'il s'y passait ? Avait-elle connu destin plus funeste ? Elle ne savait pas, et cela lui faisait mal au coeur.. « Sacré destin que tu as là.. » Elle fut surprise par l'amertume dans la voix du satyre. Elle savait qu'il aurait aimé plus, qu'il aurait voulu être né humain, ou elfe, dans les beaux quartiers, qu'il rêvait de ce qu'il ne pouvait avoir.. Mais après tout, ils n'étaient pas moins bien lotis que d'autres. Et eux pouvaient décider de la tournure que prenaient leurs vies, même si c'était sur le chemin de l'illégalité qu'il progressaient. « Regarde ! Elle sort.. » Elle lui lance un regard, hoche la tête et il la comprend sans un mot de plus. Ensemble, d'un même mouvement, ils se mettent en route pour prendre en filature une femme. Le contrat était d'espionner une elfe pour découvrir si elle trompait son mari. Cette elfe, Asterya Tel'Iskaar, ils ne la connaissaient que de nom, et peu importait qui elle était.. L'important, c'était de remplir leur bourse.

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Elle fait son entrée à la Corne de Brume comme si elle était chez elle. Et, au final, elle y est un peu chez elle. Elle salue le satyre derrière le comptoir qui lui fait un clin d'oeil appuyé. Elle lève les yeux au ciel et laisse son regard se promener sur la salle. Elle repère celui qu'elle cherche : un homme qui a la cinquantaine, le visage usé par les années qui passent et une capuche camouflant la moitié de son visage. Elle s'approche et ne peut s'empêcher de remarquer la bière qu'il tient dans la main. Les trois éléments qu'elle était censé repérer étaient présents. « C'est vous Bheinn ? » Elle ne parle pas trop fort, elle ne tient pas à être écoutée. Pour seule réponse, une main qui l'invite à prendre place en face de lui. C'est lui. Sans même qu'elle ai eu à commander, une bière apparait devant elle. Elle fait un signe de tête au satyre et il s'en va sans se montrer indiscret. « On m'a dit que vous pouviez m'apporter.. Certaines connaissances qui me manquent cruellement. » Elle parlait de connaissances sur la magie. Elle avait lu un nombre impressionnant de livres depuis quelques années, mais seule, il était compliqué d'apprendre à se servir de cette force qu'elle sentait en elle. Elle avait beau méditer depuis plus de deux ans, elle n'arrivait pas à avancer. Elle avait besoin d'un guide. Ce n'était pas pour rien que la plupart des personnes dotées de magie apprenaient à Fell'Ghost. L'homme en face bu une gorgée de son breuvage. « Je ne fais plus ça. Trop d'emmerdes. » Elle ne comprenait pas ce que cela impliquait pour lui, mais ce que ça impliquait pour elle ne lui plaisait pas. « J'ai besoin de quelqu'un pour m'apprendre, je ne peux pas le faire seule. On peut trouver un arrangement, si vous voulez, un échange de services.. » Il reste silencieux, à part un grognement dédaigneux qu'il laisse échapper. « Tout le monde a un prix, quel est le vôtre ? » Il haussa les épaules. « Pas moi. » Il vida sa choppe, se leva et quitta la taverne. Siora resta là, fulminant. Il lui fallait quelqu'un, et c'était lui qu'elle avait choisi. Elle le suivit, plusieurs jours de suite. Elle nota tous ses déplacements, ses lieux favoris. Elle enquêta sur lui, mais il n'était pas dupe, il le savait.. Ce qu'elle, ignorait. Un soir, alors qu'elle tournait dans une ruelle quelques instants après lui, elle fut étonnée de ne plus le voir. Où avait-il bien pu passer ? Une main puissante la saisit par la nuque, la tire en arrière et la claque contre un mur. Il lui saisit ensuite les épaules pour la maintenir solidement. « Tu ne comprends pas la signification du mot non ? Tu crois qu'une gamine comme toi pouvait me suivre sans que je m'en rende compte ? » Sa voix est basse, terriblement calme, effrayante. Elle a envie d'ouvrir la bouche, de lui dire qu'elle n'est plus une gamine, qu'elle a déjà vingt ans.. Mais il enchaine rapidement. « Tu vas me laisser tranquille, maintenant, c'est compris ? La prochaine fois, je ne serais pas si gentil. Le temps des avertissements est terminé. » Il la lâche et se retourne, considérant que son message est passé. « Non. » Grande gueule en puissance, ses années passées dans la rue lui ont apprit à ne pas craindre le premier venu.. Même si cela la mettra un jour dans une situation compliquée. Elaz n'arrête pas de lui dire qu'il y a un temps pour parler, et surtout un temps pour la fermer. Mais elle n'écoute pas plus qu'elle ne se tait. « Pardon ? », dit-il en se stoppant brusquement. « Je me fiche de vos avertissements à deux balles. J'ai besoin d'apprendre et vous pouvez m'apprendre, on dit que vous êtes l'un des meilleurs et je veux le meilleur. Je ne m'arrêterai pas tant que je n'aurais pas ce que je veux. » Elle ne sut jamais ce qui l'amena à prendre sa décision. Était-ce à cause de sa menace ridicule ou était-ce sa grande gueule, sa bravade inconsidérée qui l'avait décidé ? Non, elle ne savait pas. « Suis-moi. » Ce fut alors le début d'un entrainement intensif, d'autant plus fatiguant qu'elle devait continuer ses activités pour survivre dans ce cercle, celui des moins aisés. Elle s'entrainait la journée, travaillait la nuit, ne dormait que quelques heures par jour.. Mais cela en valait la peine. Son maitre revêche lui apportait enfin la maîtrise dont elle rêvait depuis si longtemps.

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Elle scande sa haine, sa colère. Accompagnée de dizaines de manifestants, elle fait entendre sa voix, fait entrevoir une autre voie. Une voie qui n'écraserait pas les plus faibles, une voie qui laisserait une chance à chacun. Elle scande, elle lève le poing. Elle fixe son regard azur sur cette richesse honteuse, qui ne semble pas interpeler les plus puissants. Elle scande, elle hait. Elle reproche sa vie chaotique à ces gens, à ces êtres inconscients de la misère, qui ne comprennent pas ce que ce mot signifie. Elle scande et soudain un visage apparait juste devant elle. Un visage qu'elle ne connait absolument pas, qu'elle n'a aucun souvenir d'avoir croisé un jour. Des yeux aussi sombres que la nuit la fixent. Des yeux qu'elle associera un jour à un nom : Styx. Celle qui la fera entrer dans la Ligue, celle qui lui ouvrira les portes d'une nouvelle famille, d'un nouveau moyen d'agir. Celle qui lui déliera les mains sans même qu'elle ait conscience d'être poings et pieds liés. La Ligue, libération tant attendue, nouveau départ, nouveau combat.

Elle est trop mignonne, elle a beaucoup de points communs avec Ohriel je pense qu'ils devraient bien s'entendre. Hâte de la voir évoluer sur le forum.

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Tu peux à présent poster dans toutes les parties du forum ! Mais avant ça, n'oublies pas d'aller RECENSER TON AVATAR & PERSONNAGE en cliquant [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] si ce n'est pas déjà fait ! Ensuite, nous t'invitons à te rendre dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]où tu pourras ouvrir un nouveau sujet pour créer ton carnet de liens / personnage, afin que tu puisses commencer à TE CREER DE NOUVELLES RELATIONS et prévoir tous tes RP ! Tu as également la possibilité de créer un scénario ou pré-lien dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], ainsi que de proposer ta famille / ton clan / ta guilde. Pour finir, viens nous rejoindre dans la [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], lieu où tu pourras FLOODER COMME UN FOU et ainsi, rencontrer les autres membres ! N'hésite pas non plus à venir participer aux diverses animations qui auront lieu tous les mois !  

Allez c'est parti, nous te souhaitons bon jeu et nous espérons que tu passeras un agréable moment parmi nous !