you shall live fully in the here and now ▬ römhen

Pseudo / Nom : elladora tonks, anaïs Âge : 26 ans Comment as-tu connu TOC ? : suite à une recherche sur facebook. Un avis, une suggestion ? : votre forum est magnifique et presque touchant. J'autorise le staff à reprendre mes idées (si vous rédigez une Guilde ou une famille) s'il le juge nécessaire pour le bon déroulement du forum. Crédits : tumblr, pinterest Petit mot de la fin : j'ai mal au ventre à force de manger des chips.

( ⸹ ) Min Bhradain, 1497. Certains êtres de la faune marécageuse possédaient des denrées et des propriétés rares et c’était pour ces raisons bien précises que Römhen avait décidé de prendre les routes éloignées de Valarya pour parcourir le continent en long, en large et en travers. En foulant les terres du sud, il s’était rendu compte à quel point l’air poussiéreux et rocailleux des contrées d’en bas avaient un potentiel incroyable et que le dépaysement était en fait un besoin presque viscéral de se reconnecter à la nature. Les pas le menaient vers une bâtisse abandonnée qui criait le désespoir d’être autant aveugle de toute humanité mais c’était des changeformes qui logés en ces lieux par deux fois l’an qui lui donnait un peu d’espoir de vivre enfin de ses pierres défraîchis. Erlan avait du mal à s’avancer, un peu trop jeune pour provoquer les boues moelleuses et ses sabots ne se sentaient plus d’attaque pour dévaler les collines sèches et salées. Römhen finit par prendre le chemin à pied à la conquête de bêtes rares et étranges pour remplir ses placards quand il tombait sur une goule au regard carnassier, peut-être même affamée parce que malgré la forme originale qu’elle osait montrer laissait des traces sur ses côtes bien apparentes. Un combat inégal démarrait soudain entre la bête assoiffée d’une âme humaine et le jeune homme O’Dregi.

Mais c’était la lumière d’une beauté naturelle, d’un regard frais et éphémère qui venait de passer dans le dos de la goule pour lui trancher la gorge avec une vitesse presque impossible pour un œil humain mais son iris elfique tomba instantanément amoureux de ses courbes graciles de danseuse. La demoiselle vint vers lui pour pointer une dague non loin de sa gorge et le menacer mais le sourire amusé de Römhen l’apaisa instantanément et d’un commun accord, ils comprirent tout deux qu’ils étaient pris au piège dans une situation absurde. Et voilà qu’ils finirent par entamer un moment d’un amour infini en tutoyant les étoiles de leurs chairs qui se mélangèrent, de baisers en cœurs emmêlés, et d’attentats sexuels en discussion sur le sens d’Ahara et Wilnir dans le cœur des êtres vivants. Ils se couvrirent de leurs peaux pour se donner de la chaleur dans les entrailles de Min Bhradain et se promettre que quoiqu’il advienne, ils se soulageraient dans une union maritale en galopant sur Erlan dans un village voisin, attachés l’un à l’autre comme deux Ethaeriels dans la période croissante de leur amour, les lunes se croisant pour prouver que leur passion n’était pas vaine. Un chant lointain offrit les réponses que Römhen recherchait depuis longtemps.

Et quand un prêtre sonné par de l’hydromel permit à Arribel et Römhen de s’unir par les liens sacrés du mariage, gorgé par l’adrénaline et l’exaltation d’un coup de foudre, il offrit un baiser à la mariée, et il oubliait même son statut noble pendant un instant quand il prenait le nom de famille de son épouse, divinement sublime et peut-être même qu’elle avait réussi à le charmer avec ses dons marins, sirène qu'elle ne craignait pas malgré les antécédents familiaux. Et quand ils sortirent de cette chapelle qui puait la transpiration et dont des caladres surplombait la bâtisse religieuse. Römhen eut un éclair de lucidité pendant une petite seconde. Des caladres ? Une coïncidence ? L’éclipse annonçait un grand bonheur ou un grand malheur, et le frère O’Dregi était persuadé que toute cette joie était écrite dans le grand livre du destin donc il ne se souciait guère des présages de mauvaises augures que ces oiseaux macabres signifiaient.

Et d’un coup, comme un éclat de passage au travers des nuages, dans un rire qu’il croit soudainement enfantin, il sent que quelque chose cloche. Et Arribel regarde Römhen, les lèvres bleues et sans sourire, un regard qu’il voit se vider de toute substance de vie et c’est dans ses bras qu’elle s’effondra, définitivement morte. Et aussi vite que son amour était arrivé, voici que la seule fois où il avait cru son cœur épanoui, on venait de lui arracher à même la cage thoracique.

( ⸹ ) Et c’est le visage décomposé, la mine épuisée et le regard aussi mort que le cœur d’Arribel que Römhen se pointa dans la chambre d’@Agathe O’Dregi. C’était dans l’inimitié qu’il se dévoilait et là, tout de suite, le jeune homme se confondit en larmes d’excuse, des sanglots traversant son corps complètement meurtri de tout ce qu’il aurait pu faire, dire, voir ou croire. D’un instant à l’autre se retrouver amant, amoureux, fiancé, marié et veuf. Une nuit. Une nuit d’amour et d’horreur, une nuit où les lunes s’étaient montrées clémentes mais derrière le masque d’un saltimbanque qu’il n’aurait su entrapercevoir, elles s’étaient ri de lui pour lui arracher ce qui aurait été la plus belle trahison jamais commise au sein de sa famille. Pourtant, pendant qu’Agathe caressait ses cheveux nuits et jours depuis trois lunes, c’est là qu’ils apprirent la mort de leur sœur aîné, assassinat prémédité ou non, ce fut un vrai cataclysme dans la famille O’Dregi. Et Römhen fut profondément persuadé que les Jumeaux s’étaient abattus sur lui, lui procurant une aura de malchance et de malheur au point de provoquer des drames tout autour de lui.

Il n’en fallut pas plus à Römhen pour commencer à soupçonner Ranrek, l’époux épleuré de sa défunte aînée pour y voir un assassinat profitable d’une manière ou d’une autre et les O’Dregi ont depuis commencé à vouer une haine envers les Gil’Darün qui sont devenus impropres à leurs yeux quand auparavant, l’entente était courtoise pour les bienfaits d’un mariage qu’il avait cru d’amour. Depuis, les liens familiaux ont fini par se resserrer davantage et c’est avec férocité que Römhen s’est promis de toujours protéger ses sœurs, au péril de sa propre vie. S’acharnant alors dans son travail, c’est auprès de la reine elle-même qu’il excelle, soignant chacune de ses interventions par une amitié qu’il avait fini par développer avec elle.

C’est en entrant dans l’œil d’Opale qu’il comprit réellement où était sa place, dans une destinée presque toute tracée au service de reine Eleryn qu’il portait dans son cœur comme la réelle détentrice de ce pouvoir. Et c’est quand son petit frère rejoignit la même confrérie que lui qu’il découvrit un membre de sa famille alors oublié depuis que Römhen avait cessé sa proximité avec le reste de la famille. Peut-être qu’il reconnut en lui quelques traits qu’il aurait pu avoir et dont il voulait le protéger, mais quelque chose effrayait le blond, une noirceur dans le regard de Val qu’il n’avait alors pas soupçonnait auparavant.

( ⸹ )  Pendant qu’il était en train de soigner un homme qui venait de se faire piquer par un bollywig, un petit ethaeriel, pas plus gros qu’un poing, apparut alors sur le bord de la fenêtre du cabinet de soin de Römhen. Un message accroché à une patte qu’il détacha rapidement, c’est quelques gouttes d’eau que le jeune soigneur offrit à l’oiseau pour le soulager de sa course, remerciant la bête de son effort. Le patient prit alors congé sur certaines recommandations du maitre des plantes et c’est en solitaire qu’il découvrit une adresse. Intrigué plus qu’inquiet, il prit alors la route à pied, levant la tête vers la lune déjà bien présente et la nuit qui couvrait son visage presque aventurier. Et soudainement, sans qu’il s’y attende, c’est des mains toutes plus abruptes les unes que les autres qui vinrent violenter son corps, pas même le temps de sortir une arme, une épée ou même une dague qu’il fut prit d’assaut, le ventre, le visage, la nuque, les jambes, le dos, le crâne. Il eut l’impression qu’un troupeau de chevaux était en train de galoper sur tout son corps, brisant ses os, étant persuadé qu’il serait bien incapable de se soigner tout seul. Mais la douleur qui lui arrachait des larmes autant que des cris fut celle qu’il ressentit sur son mollet, juste au-dessus de son tendon. Il eut l’impression de mourir et il n’était pas certain de ne pas l’avoir réclamé, comme un lâche incapable de supporter tout ça. Il était seul, tout seul et ce n’est qu’une grande cape mauve qu’il put apercevoir entre les rayons de lune que le sang laissait passer devant ses yeux.

Laissé pour mort, il sentit tout son corps trembler, tout sa tête tourner et souffrir le martyr, un grand froid l’enveloppant. Est-ce qu’un caladre passait au-dessus de sa tête ? Il n’en était pas certain. Tout ce qu’il savait, c’était qu’une voix dans sa tête ne cessait de répéter A chaque éclipse se levant dans la nuit, c’est les yeux et le corps d’Arribel qui viendra te souffler ses secrets. Et c’est à nouveau le cœur brisé que tu te libéreras des terreurs qu’elle pourrait t’apporter. Comme une malédiction, comme une mauvaise prophétie, des mains qu’il croyait chaude vinrent tâter son corps comme pour le fouiller. Etait-il en train de se faire voler ? Un petit souffle parcourut ses lèvres pendant un instant pour lui réclamer de l’aide mais elle n’en fit rien. Un jeu de regard s’était installé, et pendant quelques instants, Römhen oubliait même être en train de mourir dans une ruelle. Finalement, elle emportait alors d’une manière ou d’une autre le corps du jeune homme pour le mettre à l’abri et entretenir vers la guérison ce qu’il restait de lui. Il tentait tant bien que mal de se soigner mais c’était ses dons étaient bien affaiblis de par sa condition pitoyable, laissant l’honneur à la jeune femme qu’il comprit se surnommer Sru s’occuper de son cas. Elle était tremblante dans ses gestes, et s’il avait voulu lui offrir conseil, il se tut pour la voir entreprendre, parfois maladroitement, des actions bienveillantes quand tout sa gestuelle et son corps repoussaient l’idée même de l’aider.

Même pas le temps de te souhaiter la bienvenue. C'est tout parfaite, hâte de voir ton petit à l'œuvre !

---

Tu peux à présent poster dans toutes les parties du forum ! Mais avant ça, n'oublies pas d'aller RECENSER TON AVATAR & PERSONNAGE en cliquant [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] si ce n'est pas déjà fait ! Ensuite, nous t'invitons à te rendre dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]où tu pourras ouvrir un nouveau sujet pour créer ton carnet de liens / personnage, afin que tu puisses commencer à TE CREER DE NOUVELLES RELATIONS et prévoir tous tes RP ! Tu as également la possibilité de créer un scénario ou pré-lien dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], ainsi que de proposer ta famille / ton clan / ta guilde. Pour finir, viens nous rejoindre dans la [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], lieu où tu pourras FLOODER COMME UN FOU et ainsi, rencontrer les autres membres ! N'hésite pas non plus à venir participer aux diverses animations qui auront lieu tous les mois !  

Allez c'est parti, nous te souhaitons bon jeu et nous espérons que tu passeras un agréable moment parmi nous !